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Déléguée dans le privé

13 mai 2006

Problème aussi fréquent que délicat : les

Problème aussi fréquent que délicat : les collègues qui se font maltraiter et en tombent malades sans qu'un véritable harcèlement moral puisse être établi, par exemple parce qu'il n'existe pas de caractère répétitif de la maltraitance. Les délégués jouent là un rôle essentiel, voire vital. Demander au médecin traitant une attestation médicale pour traitement lié à la situation professionnelle. Adjoindre la correspondance mel démontrant le caractère nuisible de la relation. Si possible récolter des attestations de collègues (notamment ceux qui ont quitté l'entreprise). Une seule de ces pièces peut justifier la démarche du délégué auprès de la direction et, avec si possible l'appui du médecin du travail, lui permettre de demander de mettre fin à la situation, voire un reclassement dans un autre service.
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25 avril 2006

Il faut que je la supplie pour qu'elle se rende

Il faut que je la supplie pour qu'elle se rende chez son médecin, qui lui trouve une tension à 20, alors qu'elle soigne un cancer du sein, opéré par ablation. Que se passe-t-il ? Une économie d'échelle qui lui fait supporter le poids de deux postes, en premier lieu. Le deuxième étant représenté par un jeune manager un peu malsain, loin d'elle, qu'elle ne supporte pas pour des raisons épidermiques et émminemment toxiques. Encore un simple problème de changement d'organisation, comme il est si bien démontré dans ce documentaire irremplaçable "Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés" ? Une désorganisation qui met dangereusement en péril sa conscience professionnelle un peu trop impérieuse ? Ou les deux ? Oui, plutôt toutes ces raisons mêlées, dangereusement entrelacées. Elle ressort de chez son médecin avec un traitement antidépresseur, des somnifères et des antihypotenseurs.
23 avril 2006

Harcèlement "borderline"

Elle semble "fraîche comme une rose". Mais a perdu cinq kilos en deux semaines. Et toute confiance en elle. Et pourtant quoi ? Elle a bien été augmentée l'an dernier, promue même. C'est juste que sa supérieure la bouffe. La surveille en permanence. L'interrompt toutes les cinq minutes dans ses tâches. Rappelle derrière elle le client pour tenter de la mettre en défaut. Se répand en médisances sur son compte. Alors la fraîche comme une rose craque. Appelle -un peu tard- la déléguée du perso. On passe aux faits objectifs : attestation du médecin qui certifie les problèmes de santé liés au travail ; attestation de collègue, si rare ; copie des mels prouvant l'acharnement répété et maladif de la supérieure. On est samedi. Lundi prochain, il n'y aura plus cette supérieure au-dessus de cette salariée. Quand elle l'apprend, la salariée, elle n'y croit pas. Pose question sur question. Il est où le réel ? Avant, qui a duré si longtemps, ou maintenant qu'il va falloir se définir autrement que comme victime ? Je la renvoie chez le médecin. Qui prescrit illico un arrêt maladie. "Tu crois que je le prends ?" Vous avez connu une situation semblable, racontez-la, écrivez-la.
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Déléguée dans le privé
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